Évitons la routine, écoutons cette chanson , cette comptine, celle de ce don du cœur et du ventre. Sans peurs aucune, entre chère amie aux royaume des fées, dans la cours miraculeuse...Cet endroit où les unes sont tisseuses de leur destin et où chaque fait découle de la source fleurie de vie..Une fois à l'intérieure, respirons profondément, car l'air ici comme ailleurs est un pur diamant..Un joyau d'Amour sera donc l'écrin des prochains jours, le temps n'existe plus, l'aventure la plus belle: Vivre est une loi divine par ici. Celles et ceux qui entre, à qui les sentinelles ont dit:"passez", peuvent reculer..Mais les plus braves, auront la chance de con-naître, de se connaitre enfin...Avec le plus grand des respect. 

Cassiopée... Avec Horion sont les deux constellations que je repère le plus facilement dans le ciel. Et cette main gauche, cette main qui à l'envers m'indique Cassiopée et deux astres proches signifiés par des grains de beauté. Puisqu'il est de mise désormais dans mon univers de ne tenir aucune croyance comme gravée dans le marbre, pourquoi est-ce que ne serait-il pas apparue une carte de mes origines stellaires dans cette main? Je sais que l’hémisphère droit du cerveau, celui relié à la Création, au cosmos, à l'art au sens le plus noble maîtrise tout le coté gauche du corps. Je sais aussi qu'inconscient et conscient, par l'activation ou par le recouvrement de la mémoire de son cerveau reptilien, celui de l'instinct et de l'intuition, peuvent être reliés, interconnectés, l'un à l'autre mais aussi au subconscient, c'est à dire pour moi le corps... J'essaie dans cette période troublée d'être le plus franc possible avec moi-même, et de ce fait transcris ce que je ressens au plus profond sans le moindre philtre. Plus ma quête avance, plus je crois être étranger à ce monde, ou en tous cas à la plupart de ces habitants. Non que je ne les aime pas, mais plutôt que je ne les comprends pas. Ainsi, dans mon univers j'ai de plus en plus la sensation d'être perdu, de n'être pas encore à ma place..

Et bien voilà, encore une fois, encore une satanée fois, je n'ai pas réussi à sortir d'un de mes cycles de prédilection: la perdition... Alors oui, toujours et comme à chaque fois les miens ont du trouver les mots et les actions pour m'éviter le pire. Alors oui c'est certainement encore de ma faute pour l'essentiel. Mais quand même, n'y a t il pas quelque chose qui cloche? Qui sonne faux? Moi j'en ai bien l'impression, toutes ces années à se sentir si seul dans son esprit, à n'avoir que pour paradis son imagination, ces rêves, et cette sensation étrange de n'être personne ni d'ici ni d'ailleurs... A  bien y penser, je n'ai aucune réponse certaine. Et pourtant, il y a cette vibration du corps et du cœur, du ventre et des os qui m'a toujours guidé, maintenu en vie, sauvé en fait. Et j'ai beau me dire, à agir comme ça ou bien penser comme ci, rien ni fait, quand je perds pieds, ce foutu mental m’emmènerait à la mort. Heureusement que mon corps parle, qu'il émet des signaux forts. De tous temps les Hommes se sont référés à plus puissant, plus grand ou en tous cas plus intensément profond.. Il y a peu, à ma main gauche sont apparus deux grains de beautés, les lignes de cette main, des deux d'ailleurs, forment un M, comme j'aime énormément chercher l'envers des choses et non l'endroit, en tournant cette main un W apparaît et les deux grains de beauté semblent former deux astres. Ce W me rappelle une constellation que mon grand père  m'avait fait découvrir étant plus jeune: Cassiopée. 

Bienvenue dans mon royaume où la magie respire, inspire et expire. Soit le Bien venu, mon roi à l'heaume où l'âme-agit. Reste le pire..L'un sbire et l’expérience du rire. Ici gît le temps, c'est l'île aux gitans.. Voici nos six voix, essentielles.  Je vous invite en vitesse au doux Jeu. Inventer et in-venter votre univers, mais unis vers quoi? ou qui? Unir à soi un son soyeux, un soleil pour vos yeux, le sommeil des envieux, l’orgueil de nos aïeux. Inviter l'évité, léviter au sens premier. L'âme agit-elle à tire d'ailes, aux rythmes d'Elles, à un rite d'Hell...Je connais la Mélodie..Alors je décompose en respirant, qu'entendons nous? Le Jeu con-naît l'Âme-Hell'O-dit..c'est à dire qu'en quelque sorte elle nous dit bon-jour, ou que de dit l'âme? et bien L-O. Elles, ailes, Hell et l'eau...Et le Jeu, est avec la naissance.. Voyez en subtils lectrices et lecteurs, les dons que nous partageons, la possibilité d'être un homme chat ou un chamane, de dire shalom ou d'être un chat-man ou chat-l'homme. Certains Anciens définissaient la vie, comme étant le Jeu le plus Noble. Parcourons ses règles..Prenons les serres de l'aigle...Toutes nos armes de l'esprit, ma larme laisse-prit et notre âme de laisse-prie. Coiffons nous de l'apanage des Dieux, buvons à la source l'eau merveilleuse, la mère-veilleuse..Engager un langage, converser avec les oiseaux. Être de la source à la vapeur, aux cristaux, le cycle en tant que tel. S'être un jour compris dans et en tant que Tout. Toujours respirer, et commencer par l'inspiration, car lors de notre premier souffle, Elle est venue, l'âme en nous. Et oh! combien j'aime quand elle agit. Et de plus en plus... Se rendre compte que l'on peut conter la vie, sa vie, quand dans l'absolu respect du Tout, on suit ses rythmes, sa cadence, ses infinies possibilités.. 

La pensée commune et simultanée, croît en quelque sorte de manière exponentielle, quand les penseurs agissent en même direction mentale. Il est au demeurant, important de penser-agir en conscience. Ainsi, l'égrégore prend toute sa dimension, sa forme, son intention. Elle diffuse, exalte son pouvoir, par delà les frontières de la psyché et de la matière. Syndrome alchimique de forte ampleur, ni elle ne guide, ni est guidée, elle invoque, propose, oriente, la pensée collective. Plus de méditants aux accents d'Amour et de Paix, moins de peurs, de craintes et de trépas... Le fin mot de cette aventure, paraît indécis... La vrai voie se trouve en l'empruntant. Un tout se meut dans le Tout, une intuition certaine, provoque extérieurement la réalité. Aux confins de la méditation fractale surgit l'idée maîtresse: Tout est Amour, sortons de nos zones trop confortables, afin de ré-apprendre encore et encore, de créer toujours, d'être et de renaître. Au plus loin dans mon esprit se trouve les indices, au plus profond de mon Âme, les clef et les portes. Je suis Être-vivant, Être-pensant, Être-créateur. 

Essai de couleurs..sensations séparées et unies à la fois, grand prisme de la vie, éruption scintillante, clarté chamanique. Un temps soit peu révoltée, sage et insufflée; mon corps réagit...il vit, est, je l'écoute, apaise au fur et à mesure doutes et tensions, crainte essuyée d'un revers mental, d'un jeu d'esprit, dans le terrain de l'âme; jouer à la saoule, porter sur le parvis du temple de l'Autre, le talisman tant précieux. Continuer son chemin, ne se résoudre jamais, à un jour, une seconde, ne plus jamais apprendre! Comprendre par la connaissance, l'acte créateur, la pensée énergique, un "carpe diem" perpétuel sans début ni fin. Soyons ceux là, par la présente confesse, je vis, écris, cris d'envies, je suis....Oh..Ma belle dame, voilà l'âme aux ailes, voilà mes anges géants..

Pourquoi écrire au rouge-sang? Cent fois, et sans reine, sans haine, sang-peine, si souvent venu s’asseoir, si certain d'avoir servi. Vivant avec les quatre vents. Vandale du vingt et unième, unis parce qu'ils s'aiment, semant une sémantique sarcastique... Le casting se fait sur le ring. Le paradoxe est combat de boxe. A l’équinoxe est occis une toxique technique. Les maîtrises de traîtrise, très triste artiste; gravant sur un disque un souffle étrusque, parviens bon gré mal gré, aux confins de l'été, à être, n'être et bien renaître. Toi même, dans l'équilibre de ce que tu aimes, sachant dérouter le temps, exalter l'irrévérencieux instant T. Prouve en toi, trouve en soi le Lâm, le Al', le Ohm...Et disons le plus vite: l'âme à l'Homme... Jouant des maux, scinder la palabre, et crier l'insondable univers interne, l'abysse mis en abîme de soi, du tout au rien,  penser créatif, être créateur.

Ancré au plus profond des anfractuosités de ce mystérieux rituel, l’échange page-plume se dévoile intime, se régale de l'infime et rime à l'Esprit. Soufflé par l'air énergique, il vient à cet instant, intervenir et casser vivement le passé, en fait des morceaux qu'il assimile, en tire des informations afin de prévoir le futur... L'Esprit est Présent, il ne vit et n'a de conséquences et de pouvoir que dans l'Instant. Aussi fort et beau que de vivre le présent, se dire enfin que cette rencontre, peur définir l'Autre en tant que multiplicités et en tant que Tout. A saisir le moment présent, l'on rencontre quelquefois la différence entre ce qui n'en a pas: Le Temps et l'Espace. En tous cas on peut apprécier cette subtilité qui fait d'un moment, un lieu. Les lieues universelles, espace-temps perpétuel, cet endroit quasi-chamanique. Je souhaite, avec ces écrits, décrire et transfigurer les forces du présent, le pouvoir de l'instant. Je souhaite me démontrer mes intuitions, les transcrire en noircissant ce carnet. Mes sensations, intuitions, réflexes sont dans le présent, ce sont les résultantes d'un savoir corporel, spirituel et du domaine des âmes. Savoir écouter ce trio qui se lie dans la vie de chacun par moment, me semble être la clef du grand mystère. Se dire en écoute au corps, en relation à l'esprit et guidé par l'âme permet de faire fusionner l'instant-lieu avec l'instant-temps. Rien n'est plus savoureux qu'être connecté avec l'univers, rien n'est plus intense et apaisant que de réaliser les liens entre toutes les choses. J'estime que l'intime conviction est Vérité. Quand on regarde à l’intérieur de soi, quand on réalise le beau en chaque chose, on peut alors bénéficier d'une appréciation vraie du monde. C'est tout de même une autre dimension que de faire tout ça de manière consciente, car cela arrive parfois sans qu'on s'en rende vraiment compte. il est connu, je crois, que tout le monde s'est senti à un moment donné en relation extrême avec l'environnement, avec le moment présent, avec le Tout.

Petite vibration..Alors que j'en prend acte, se crée en même temps un art mental parfaitement maîtrisé, hypersensibilité omniprésente se transforme en arme de construction globale de mon univers interne. Le négatif devient positif... Prise de conscience supplémentaire.

Il n'y a pas plus de droite et de gauche que de passé et futur ou d’intérieur et extérieur... La dualité est une grave erreur.

Confession, un genou à terre j'ouvre la gueule, les racines du peuple Peul surgissent en épines aiguisées et je vois l'ennemi criser. Je  trompe la mort souvent lorsque m'insuffle aux quatre vents l'exactitude de mon paradoxe. Dans mon esprit se joue un combat de boxe... J'attise le feu indigo, deviens peu à peu dingo, chien fou vivant en meute, gardien des émeutes à l'étoile au front, plus personne n'y fait l'affront. Il devient sage, transforme peurs et rages. Tous se sont allumés, les fumées ont humé, les esprits rencontrés et l'âme enfin montrée.

L'Âme fracturée je persiste

A laisser passer l'indicible

Cet écueil ne m'effraie pas

Je ne conçois pas le trépas

Engendre l’expérience

Et je fends l'ignorance

Au fil des mots que je lance

Mon esprit totémique est spirale, ni intérieur, ni extérieur. Sans début ni fin, ayant une faim astrale il s'en trouve grandi dans son sein, croît à l'infini et se met dans toutes les directions. Il dissémine, s'évase et plonge les doutes dans son noyau...

Pourtant si peu cru, l'Autre se promène partout, il se dit de lui qu'il n'est pas. Il est! Je l'avais perçu étant plus jeune un soir de printemps levant les yeux au ciel. Un trou flamboyant aux couleurs arc en ciel, vert, bleu, orange, violet, indigo... Par un temps clément, j'avais vu l'énigme parfaite pour un garçon de huit ans.

Plus tard, un feu follet s’immisça par l'âtre de notre cheminée. Depuis lors, je suis en quête de mystères. Toujours l’œil et les sens aiguisés au moindre détail du grand mystère. Aujourd'hui, les exemples de ces rares manifestations sont légions dans ma mémoire. Aussi souvent que je vis, j'assiste à ces événements.

Souvent j'aime à admirer un ciel, un chant d'oiseau ou un vol d'insecte. Tout le temps, j'essaie de me poser dans l'instant et d'être ce que je suis! J'avance le plus possible en rythme, cadencé par le chant du monde, je souhaite un jour être une âme forte.

Longtemps j'ai balbutié mes dons, longtemps j'ai été dans l’approximation mais désormais je m'invite à la lueur de ma folle sagesse pour vivre avant tout. Il est simple de casser, difficile de construire. Aisé de se tromper, plus dur de ne pas réitérer.  

Disons qu'elle est au demeurant, ce qu'on appelle un garant de l'histoire et de la transmission, c'est pourquoi je prend comme mission d'être son guide, un de ses pairs. Et voilà donc mes repères! Une pluie de feuille de tilleul semble me montrer mon aïeul: Gros arbre vigoureux et digne m'invoque cette consigne. L'Être le plus petit a en son sein l'histoire de la vie, le dessein de tout le  Cosmos! Évite les molosses, garde en tête le multiple, ce Tout qui est cycle, crois fermement en toi, déstructure les patois, fais parler les oiseaux et range tes lames de ciseaux. 

Exprimer l'apprentissage, respirer la sensation de l'instant, ce lieu présent à ceux qui écoutent, à ceux qui connaissent l'importance du silence. L'intention universelle, la vie, nous insuffle le savoir du son des âges. Les intuitions sont pour la plupart bonnes. Les esprits ne doivent pas nous effrayer, apprivoisons, séduisons, respectons l'invisible. Quand tout s'inverse, que les difficultés deviennent des forces, que la sensibilité devient armure, je me sens chez moi, dans un monde libre, la confiance est sécurité, mes paradoxes assimilés je vais vers la sérénité...

Je suis homme, fils, père et amazone. Je suis rêveur, aux tangibles erreurs, me convaincs de vaincre mes peurs. Je suis révolté car je tiens à mes valeurs, excité voire électrisé, je perçois le monde tel qu'il est. Tenant pour vérité le chant du monde, l'air qui souffle et la chaleur des roches. S'il faut mettre des coups de pioches, mes armes, en somme, ricochent. Je m'énerve à rendre compte, quand mes larmes jaillissent, mon âme est aiguisée. Je polie mon esprit à être et m'éloigne du paraître. Je suis homme, fils et amazone et tisse les liens à l'indicible. Si pour certain, je ne suis pas crédible, l'univers me renverra son son de cloche, et c'est à la lueur de ma torche que le jour viendra où tout se saura, et nous verrons des uns et des autres les auras.. 

Encore poser des mots sur le cahier que elle​ m'a offert, encore croire que mes écrits ont une portée dans le réel et encore me dire que je peux le faire. Cet ensemble de pensées au travers du papier et du stylo, se doit d'avoir un sens, se doit de trouver sa voie et moi de faire sonner ma voix.
Trouver un son adéquat, un qui est en osmose avec mon corps et mon âme. Ce cri primal, ancien, qui vient du ventre, de la chair et des viscères. Ce cri qui tonne fort comme l'orage..ou bien un chant d'oiseau, un chuchotement de rivière, le bruit de l'onde..Un bruissement de vent entre les feuilles d'un arbre tremblant. Quelques cadences et sifflements.
Une autre façon de voir le monde, fixé au présent mais en perpétuel mouvement. Non figé, toujours entre équilibre et balancement, toujours au miroir de la vie reflété par ses dires et toujours au plus loin que je me souvienne être un être sensible, léger et dense à la fois. A ma manière je grave à l'existence une part infime de réflexions et de sensations. J'extirpe de l’expérience un suc doux et épicé, rassurante aventure souvent douloureuse, le présent se pressant.
Et si aujourd'hui il fait humide, qu'il pleut dehors, je respire les sons du monde et entends les couleurs de cette complainte..Parfois bête, ma corde sensible vibre au végétal, encense l'animal.
Un ami disait qu'il se sentait plante aquatique, je suis souffle changeant quand je souhaite transmettre ce qui me traverse. La respiration est primordiale, elle me guide, me tend ou m'apaise, comme en musique l'intention est prégnante, comme en musique prendre le temps...

La gitane, femme de psayan le paysan

Est à la fois musicienne et magicienne

Elle connait le language des oiseaux et des plantes

Pour vous soigner, vous subjuguer, point elle ne tente

On l'entrevoit quelque fois au travers des persiennes

On le voit lui, se lavant, se rasant

Ce duo terre et ciel, lune et soleil

Sait travailler son alchimie

Avec un jeu de tarot ou de rami

Ils vous content l'incognito hasard

Celui du présent qui vient et part

Tournoie pour se figer doucement

Non loin du firmament...

Théorie de l'instant vieilles calomnies

Télépathe artistique que je nie 

Exalté aux neuf sens j'admire

Ce qu'il y a en ligne de mire

J'hume l'encens de bois

Pour que djinns et fées soient aux aboies 

Les Vandales font gros vacarme

Je crois qu'ils ont pris les armes!

Aux sources d'eau vive nous allons

Remplir nos seaux en gallon

La grotte découverte, allumé un feu

Et les pions et dés de ce jeu

Posés à même le sol rocailleux

J'ai alors invoqué nos aïeux

Et par le chant des vents,

Le cri des arbres d'antan

Entamé un son ethnique

Mes pairs! Pas de panique..

Les vieux sont avec nous

Et les difficultés qu'on dénoue

Par ce rituel païen

Par ces gestes indiens

Forgés aux profondes larmes

Et dissimulés dans les murs de Parme

Le chant du monde, comme l'enfant qui dort m’inonde d'un pesant d'or....

Par la présente action je pose à ma partition les silences et les sons afin d'appeler la mousson.

Le gardien infâme d'un lieu immonde se gave des âmes de ce bas monde, il avale des coulées d'esprit et dévale ce qu'il a prit. Indice! On le connait depuis le début quand on naît. J'estime l'avoir déjà vu, pas dans un ballet ou une revue, mais à la limite des songes, là, où de l'éveil je plonge dans la noirceur si dense qu'elle est lumière intense. Je trouve à redire, trop souvent à prédire. Et oublie le bienfait du message des fées... Il est à mille lieues de prévoir, s'intitule le gardien du savoir. Il est bien avant d'avoir, son discours est un phare, sans blessures ni tares et il porte à l'examen la mémoire de demain. Sur les chemins de l'écrit est un canal de l'esprit et sur les sentiers du bonheur il sera toujours à l'heure. A point nommé il finira l'étude de la vieille Nira, sorcière païenne et suave! Elle devient grave quand elle entend la voix de ceux qui voient. Alors l'éclair gronde et c'est la fronde, dans les instances anciennes, rien de plus indienne ou aborigène que la lueur d'un œil qui n'a peur... Aussi fier que l'oiseau de proie les gens deviennent rois, plus qu'insistants, ils sont persistants. Dans les larmes et la joie, ils ont le ciel comme toit, plein de bâtons de pluie, ils jouent avec Lui: esprit grand-père, amant de la terre, au grand respect souvent usurpé. "Voilà ce qui m'étonne.. Ceux qui me nomment ne connaissent pas la fureur et le trépas..."

Ancré à la plume, porté aux nues

Il part, hume et s'en trouve ému.

S'agace fort au plaisir, transcrit sur le seuil

Tout cet "écrire" à la vue de l'écureuil,

Esprit afféré avant l'hivers majuscule

S'organise sans leurres ni calculs

Afin de réapparaître à la vision des hommes

Une fois de plus avant que l'éclair tonne

L'intransigeante réalité du présent,

Effarant dilemme des plus plaisants.

Aussi loin que dorment les enfants

Existe l'énergie de la vie...

Et c'est à mon avis 

Ce que disent les anges

Dans le chant des mésanges.

J'entame un discours oblique!

Part de ce son ethnique,

Et aux rythmes diaboliques

Prépare mes techniques.

Arrivent alors les cliques

Avec leurs tactiques

Plus ou moins chamaniques:

J'esquive et pique!

Leurs passes iniques

Du dieu-fric....