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Par Orna le 10 Septembre 2014 à 13:47
Théorie de l'instant, vacarme de l'urgence et silence des âmes, encens de l’esprit vainqueur des heurts, rincé à l'essence vitale. Fatale chute aliénante, mon Atlante se meurt .. La bataille perdure et la flamme ténue garde la vie. D'où sortent les djinns? C'est l’énigme parfaite, l'histoire nette du temps, l’inquiétante branche rompue, la fin de l'histoire.. Et pour une pièce on abandonne sa bonne fortune, sa rage primordiale s'enterre aux trous profonds. Et c'est dans l'écrin, parfaite imitation de l'aube que l'onde se fait obscure. Il perdure alors, ce fantôme, voile incertain des habitudes, créateur factice de symboles. Mon bateau pend le vent! Brise les états d'âme... Marchands d'illusion s'amoncellent sous le porche, le vassal est un vandale. La tour s'écroule et quand à briser ses idées, ma fée pipe les dés... S'être inspiré des mythes, respirer l'organique fièvre, la magie transcrite, l'étreinte suave du chant du monde, du son des âges extasie les sens.. L'indice vivant tisse sa toile et pas à pas entrevoit à mille lieues, la forme du ciel et les chants des oiseaux.
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Par Orna le 4 Septembre 2014 à 18:22
Comme disait Psayan le paysan
Tonne l'éclair, et c'est grisant,
file le vent entre les arbres
Et aie de belles palabres.
Avec le temps, la nature
C'est toute notre culture
Qui se tait quand l'horizon
Nous accorde ses diverses toisons.
Il peut y avoir mille maux
Dans ta vie, mais les animaux
Te donneront ce dont tu nécessites
Car en tout lieu, en tout site
Se rencontre la magie énergique
D'une subtile présence féerique.
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Par Orna le 17 Août 2014 à 14:43
Mystères millénaires
D'un peuple affable
Rigueur d'un bonheur
Diablement gardéa
Et par la foudre parachevé
Electricité des fous et des sages
Savamment protégée des âges
Limpides et obscures
Dansez! Poussières d’étoiles
Vivifiées, mettent les voiles
En d'autres lieux, d'autres temps
Et pourtant en même temps
Qu'ici et là et là bas
Est-ce toi qui m'abats?
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Par Orna le 9 Août 2014 à 16:38
Maintes fois sourcillé, accusé par la masse, aujourd'hui je me prélasse. Je ne tangue plus que par plaisir,vacille aux sens du monde. L’ancêtre en moi sort de son sommeil: ode à demain, quand il s'éveille, pareil au soleil-merveille, la chamane paysanne s'enflamme. C'est une âme, madame! Une larme que je clame! Je régis mon énergie, j'agis par magie. Si j'écoute le chant de la vie, c'est pour en faire l'hymne rythmé de mes sens accordés à l'onde pure et obscure.
Ecrire son livre à soi, parfois désireux, parfois malade, parfois libre. A chaque instant vivant, spirituellement vif, réactif et fluide. Il s’avère que la vie est sévère, et si je persévère c'est vers le vert-sauge, car j'ose, cette prose s'affirme dans l'intime, extirpe le suc, la moelle du vivant, apprend à exalter le temps. Pas d'inspiration mais une respiration: la base de mes sensations, le fondement de mes articulations! Osseuses ou verbales, rien n'est banal, un rien fatal et du végétal à l'animal, j enlève les ailes et du mot vient l'âme, ANIMA(L)... Gestes anciens, pensées sans fins. Ecrire est un noble art!
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Par Orna le 4 Août 2014 à 10:49
Psayan le paysan
Porte des cailloux, patient.
Il les sort d'un champ,
Les pose, en arpentant
Sentiers et chemins,
Il fera pareil demain.
Hier, il serra d'un vieux la main.
Aujourd'hui il achève son destin:
Plus de cailloux dans le champ voisin..
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Par Orna le 1 Août 2014 à 12:00
Intime conviction de mon paradoxe, ultime conscience de cet équilibre et de fait, être jours et nuits au delà des formes des nuages, inscrit dans la roche! Approche alors aux quatre vents les effets de mon style: du débile au subtil, j'affirme l'essence de l'existence; le suc de la trêve s’enclenche et porte aux nues les Vieux qui sommeillent en nous. J'affirme, le tout est dans le présent, je suis bohémien-provençal-indien-occitan-libre et vivant avant tout le reste. Je respire, mange et urine, sens l'air dans ma tête, le soleil cuire ma peau, j'aime la terre sous les ongles, rigoler et méditer. J'apprends à désapprendre, je vis et mourrai un jour. Le cycle ne s'est jamais arrêté. J'entame un air serein, mes maux sont derrière mes mots. L'instant me parait éternel et je refuse de galvauder ma liberté d'Etre-vivant et ce qu'elle comprend: les risques, l'exaltation, la sagesse et le reste... Je refuse aussi de n'être que spectateur, la vie c'est le présent! C'est chaque jour une remise en question et un noble combat. Mais les pires de ce monde n'ont jamais eu autant de soucis à se faire, ils le dirigent certes, mais les consciences bougent, elles se révolutionnent. Et rien n'est hasard... J'entend l'agacement et la rage même dans les chants d'oiseaux. Je suis anarcho-écolo-révolté et écorché vif. Poète dans mes jeunes années, j’exècre l'argent tout puissant. S'ils nous prennent pour des bêtes, je ne me laisserai pas priver de mes armes naturelles, on ne me coupera pas les cornes, on ne me limera pas les griffes ou le bec. Je garde mon libre arbitre.
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Par Orna le 29 Juillet 2014 à 16:21
Fait de pierres et d'air, de terres et de tonnerres, mon être résonne au monde. S'enflamme aux reflets nauséabonds du genre humain. Vif repère devant l’immensité que de se sentir vivant avant tout. S'exalter sur les cimes, méditer dans la furtivité. Prendre le temps ou...cultiver son jardin. Enfin se donner la main et mutualiser les savoirs et les connaissances, les moyens techniques et philosophiques. Pour pouvoir s'ancrer à une ère nouvelle. Le système s'est déjà terminé, ses bases sont dissoutes, il ne fonctionne plus que sur l'inertie; le nouveau germe ça et là, collectivement ou individuellement les habitudes changent:
"De rancards en déboiresMême dans le noir, on garde espoir"
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Par Orna le 28 Juillet 2014 à 14:06
Mon Mal n'est pas banal, c'est le canal ancestral de mon peuple métèque. Présent sur cette planète sans âge, les causes et les éléments de mon existence font valoir à cette Aube une lueur hypersensible. A l'orée des sociétés, je me sens confus de connaitre si peu de choses, malgré tout: vaillant Vandale vexé par l'horreur, révolté romantique aux défauts de mes qualités, j'explose quand viens l'ignominie. Je suis fils de paysans, de la terre aux pieds, sous les ongles, écorché par les ronces et piqué à l'ortie...
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Par Orna le 27 Juillet 2014 à 09:39
J'appartiens,
Au monde de l'Occitanie
Sans aucune litanie.
Aussi à celui du rugby:
Notre sport "l'ovalie"
Ce jeu de mouvement,
Où entre heurts et discorde
Les partenaires sont aimants.
Faire vivre la "pelota"!
Pour ensuite se sacrifier pour l'autre.
Ferrailler pour conserver la soûle!
Et se battre noblement comme on ne le fait ailleurs.
Etre plein d'abnégation. Vivre pour le collectif.
Et surtout jouer... Jouer et plaquer sans arnaque!
Un thcic-thcac, cadrer et déborder.
Débordement de joie. Joyeuse fête que le rugby..
Quand tu t'es mis sur la tronche,
Et qu'à la fin tu trinques au ti-ponch,
Il faut du punch, être vif, réactif et sensible au seul jeu que l'on peut, si on veux, jouer avec les mains et les pieds et dont l'objet n'est pas rond, mais profondément subtil et différent.
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Par Orna le 27 Juillet 2014 à 09:25
Par le même chemin, je reviens.
Exténué il y a peu, je parviens
A prendre les choses en main
Je suis aujourd'hui, plus hier et pas encore demain.
Je reste fixé au temps présent,
Évite les êtres pesants
Et crois encore au bonheur,
Quand sonnent les douze heures.
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Par Orna le 20 Juillet 2014 à 22:45
A la faveur d'un gin-tonic
J'invite au bal les djinns cyniques
Fort de l’expérience critique
Ils succombent au magique
Les uns sont excentriques
Glissent de dialectiques
En psaumes féeriques
Et c'est là que pique
Dans l'intime mon stylo-bic...
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Par Orna le 20 Juillet 2014 à 20:02
Peigné d'une plume et tressé
Je donne à la Lune, j'essaie...
Me gratte la panse et ressasse
Ma transe est dans ma besace
Chaman dans la pierre et l'âme
Mon esprit n'est plus une lame
Au contraire il se fait écrin
N'a plus de doutes , ne craint
Ni la peur, ni les mauvais djinns
Maintenant: je sais, j 'imagine
Le monde est un tout
Dans mon jeu j'ai l'atout
Il prend toutes les formes
D'un serpent à un orme
Quand je ne pense plus carré
Mes possibilités sont sans arrêts
J'extirpe le suc et la sève
De chaque chose et sans trêve
Affine les sens qui sont les miens
Celui d'un métèque, d'un bohémien...
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Par Orna le 20 Juillet 2014 à 19:30
Double face!
On s'efface et fracasse
Rythmé à l'hymne indigne
Saoul du nectar des vignes
Je suis l'Autre et insiste
Quand l'Un persiste
Je me vois triste
Et le monde pourtant existe
Il cogne, donne sans cesse
Une vague nouvelle de caresses
Reçues comme un flot de dons
L'important c'est le pardon
Quand celui-ci se dédouane
J'ai mal aux os, à la couenne
Il n'est jamais vraiment repu.
Je suis poilu et trapu
Fiers de ce que m'a donné la Nature
Mes maux se traduisent en peinture
Verbale ou picturale
C'est un cri, un râle
Enfant de paysannerie
Je gueule ces conneries
De médias et de machines
Qu'on ne fait plus qu'en Chine
On est avare de Savoir
Et je me fixe en Navarre...
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Par Orna le 20 Juillet 2014 à 19:15
Je ne suis pas comme tout le monde et j'en suis fiers, je suis malade et j'en ai souffert. Je trace mon chemin au fer rouge des blessures et j'imagine enfin un esprit plein de fissures. Pour autant j'ai des valeurs naturelles, garantes et vaillantes sentinelles! De mon existence un peu chaotique et de mes excès parfois critiques, j'en tire les leçons suivante: Il y a des choses qui me hantent et des manifestations simples et vrais qui me permettent doucement d’œuvrer.. Comme j'aime la vie! Je souhaite vivre. Parfois je fus saoul, fou et ivre et pratiquant foule de déboires, je garde pour toujours l'espoir.
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Par Orna le 20 Juillet 2014 à 15:19
L'Art martial verbal prend source du coté ancestral, de ces rites cabalistiques, il n'imite pas les sarcastiques. Trouve en son totem animal, les forces des peurs primales, grave sur l'écorce des arbres l'essence même des palabres.. La luminosité du Mal est plus que légal. En chacun sommeille un diable, provocateur et fiable, menteur de bonheur et privé de rancœur. L'idée se fait sainte en chantant cette complainte...
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Par Orna le 20 Juillet 2014 à 14:06
Renversé. L'âme fracturée, s’immisce en lui le vice, il s'acharne à faire l'envers, l'inverse et l'opposé. Je suis factice et glisse ma colère, je me crache au visage quand il apparaît... Je pars en voyage sans arrêt. Effleure une certaine vérité, quand il est moi: excité. Franchement l'Autre se dépeint et c'est bien moi le crétin. Au travail folie nyctalope! Et je m'en crame une autre de clope...
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Par Orna le 19 Juillet 2014 à 18:10
Aux machines globuleuses, puantes et nauséabondes, je vomis ma haine, mon antre ne t’absous pas scélérate idée qui a pris vie.
Combat! Contre nuée et légion d'abrutis, toujours à l’esprit la vérité.. Connaissons nous davantage car elle est maintenant, nous sommes trop dispersés.
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Par Orna le 19 Juillet 2014 à 17:31
Tom et son tam-tam sont portés vers l'âme de l'Afrique excentrique, plus personne ne l'étrique. Est il insufflé par ces champs?
A perte de vue, ils ont soufflé son tam-tam-afrique, pas de verre! Mais direct de l'essence de la Terre, Tom aime la musique!!
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Par Orna le 18 Juillet 2014 à 15:06
Toujours tenir! Et toujours écrire, écrire le cri primal, garder à l'esprit ce combat contre soi... Etre en quête de mystères, missive ancienne entendu au gré du petit coléoptère rouge qui se pose et balade sur la table où j'écris. Je suis présentement inscrit, je titube un peu par rapport à l'instant présent et me raccroche à l'eau du ruisseau qui coule, aux chants des grenouilles et crapauds et aux quelques oiseaux sifflotants. Le gri- gri du grillon tient la cadence...! Comme le rythme d'une musique naturelle chaque corps: animal ou végétal participe au mouvement. Les éléments, comme le vent chantent au travers des arbres qui palabrent entre eux. Les cui-cui et les piiit des passereaux sont les sons de cet hymne à la vie.Vivaces sont les esperances, denses et fluides elles me guident à rester placé dans le temps, à garder à jamais l'espoir d'une nouvelle ère.
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Par Orna le 18 Juillet 2014 à 14:49
Étriqués et timides les gens ne parlent pas, ils survolent l'essentiel. Le monde qui change, les sociétés qui s’écroulent, et tous restent dans l'inertie d'un rêve sans bases aucunes. Sans valeurs communes; dans tout l'univers jusqu'à coté de nous les choses gardent l'équilibre...et nous passons à coté.
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Par Orna le 27 Mai 2014 à 16:19
Ô sabre aiguisé, trempé et retrempé, coupant, tranchant mes ennemis favoris, mes djinns et démons. Le mauvais esprit face à cette arme. Il prend peur de cette lame, si vive, jamais ébréchée! Elle tend à faire fuir ceux qui veulent me nuire. Elle n'a pas de nom, chacun cri:"oh non!" quand il la voit ou l'entend frapper. C'est mon arme, ma lame...mon âme.
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Par Orna le 22 Mai 2014 à 16:57
Je vous jette mon camouflet aux yeux, mon camouflage est pernicieux. Mon âme! Mille fois ancestrale et ma lame s'invite au bal.. Elle est l'arme fatale, les chevaux en cavale, elle feint de craindre les envieux, et s'affaire à mille lieues, s' inspire de nos vieux, en un rêve un souffle pieux. L'antique vassal, venu du lointain dédale, et s'affirmant comme le canal, arpente sans peine le val. Il écroule et trouble le mal, car son essence est animale.. Sa rage végétale, sa musique primale!! Il s'insurge du monde scabreux, des fantômes si nombreux et des imbéciles heureux, des nantis peureux...Et c est quand il ose pour de bon sa métamorphose, du néant au grandiose c est ainsi qu il pose sa prose:
Clairvoyant et regardant net
Perdu sur ma planète
Je file en équilibre
Me défais de la toile, libre!!
S'il accoure, le prophète
En ces lieux de fêtes
Il n'est pas dupe
Et se coiffe de la huppe
Magique apanage des vieux
Il ne peut plus être envieux.
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Par Orna le 22 Mai 2014 à 16:40
Les mots me brûlent la lippe, le mal cuit; et sur l'échiquier ripe. Le mâle que je suis ne se fuit plus. La tour d'ivoire où les palabres amoncellent les cadavres des esprits vaincus au combat; à la joute verbale comme clef de voûte triomphale.Du tranchant aiguisé comme un penchant des exercices enfin répétés; maintes fois réfléchis, ces jeux sont devenus cri de l'onde, sifflement ovipare.Et par le silence prend mes marques, positionne l'état d’esprit: alors je prend le vent pour témoin, l'animal comme essence, par la magie des mots, j'apprivoise les maux et les peurs. Les terreurs s'amenuisent au reflet sonore:Le fou que je suis s'assagit, les chevaux galopent sans brides, plus de roi, de reine, de pions...Souffle de mon crayon un blizzard de feu!! La faim de savoir n'a aucune fin..
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Par Orna le 20 Mai 2014 à 20:04
Ecrire sur un quartier, ce n'est pas un quart d'écrit!! C'est une lune sur le bitume, une chanson pour le béton. C'est le ghetto qui se lève tôt, et on félicite sa cité...
C'est des voisins incertains, une culture sans nature et peut-être un savoir être ou un état de fait. Et plus qu'une appartenance, une croyance...
Peu de travail, sollicité par pôle en bois, et cet hiver il fera froid. on a hâte que cela cesse, mais on vit à toute vitesse!!
Prendre le temps de se poser et de se concentrer, ne plus se décrire comme carcan mais comme des voix ayant leur pesant. Se faire entendre de ses pairs, retrouver tous ses repères et s'indigner des injustices.
Pour pouvoir admirer un monde sans vices, un monde coloré et multiple, où enfin personne ne flippe!!
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Par Orna le 19 Mai 2014 à 22:18
Les histoires se content et se racontent. Les orateurs paraissent en connaitre des légions. les amis s'en disent quelques unes et vous devez en connaitre un peu.
L'art de parler et de dire, d'assembler les mots les uns aux autres, tansmet à celui qui écoute, des sensations. Et, selon sa sensibilité, ce qui a été entendu passe au philtre du vécu, à la chaleur de l’expérience, au ressenti du monde.
Ainsi, l'histoire s'enrichit, ou en tous cas, elle change de visage, de ton..
J'aime beaucoup les histoires, mais sait on d'où elles viennent?
Elles voyages par le biais de différents véhicules. Tantôt soufflées par le vent, transportées à dos de feuilles mortes, tantôt s'agrippant aux plumes panachées d'un oiseau. Elles circulent dans tout l'univers, et elles sont la sonorité, le miroir de choses qui n'ont pas d'âges.
Quand parfois quelqu'un parle, c est que l'histoire vient de se poser sur son épaule et que, la personne l'a acceptée et l'aime, ainsi laissant passer ce flux ancestral, il croit inventer mais c est toute la vie qui s'exprime en lui.
En revanche, s'il ne l'aime pas, l'histoire s'en va. Elle cherche à nouveau mais se sent blessée et peut mourir.
Il faut donc écouter et sentir la présence des histoires du monde, laisser de coté pour un moment l'esprit carré:
"Une fois, j'étais à cheval,en plein galop. Dans un champ de lavande, les montures nous enivraient de leur vitesse. J'étais saoul, ivre de bonheur, trop jeune pour comprendre, je n'écoutais pas, l'abeille me piqua l'oreille gauche, je tombais de cheval, mangeais la terre et eu mal aux os."
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Par Orna le 19 Mai 2014 à 21:51
Chassant dans l’onde obscure, il arrive de cet état de nature qu'on perçoit le future, l'humilité, une certaine culture. Déjà, dans la passion je refuse l’illusion, entame une construction, portions par portions.
Et si il trompette ce joueur, il nous donne de l'amour, des lueurs. Sa musique éloigne les peurs et nous sommes alors frères et sœurs.
Vaillant comme un lutteur, il s'acharne heure après heure, s'occupe de porter le bonheur et ne s'arrête pas a la rancœur.
Exercice de style, exècre les vils, accède au subtil et feint d'être futile...
Vibratoire sentiment, sensation effarante.
Une lueur intense, danse par intermittence, dans l'antre pareil au ventre, s’exalte un vif pensif qui, de sa main porte à l'examen, l'addition addictive de son expérience surannée, cette année sera psychique, son état cataclysmique. D'intenses histoires de bestiaires viendront taper ma réalité, l'égal-autre sera happé, le soi-même ignoré, bafoué, stigmatisé.. L'un et l'autre parfaitement synchrone, car c'est une histoire où l'on donne...
Prières aux roches, aux pierres.
Se connaitre de telle sorte à être l'honnête, démasquer sans souci aucun cet esthète, vassal vaillant de cette magnifique planète.
Il tombe, genoux à terre face à un envol. S’agrippe les griffes violemment au sol, et s'écroule, lourd, sans bémols.
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